Négociations conventionnelles.
Se déroulent aujourd’hui les négociations conventionnelles entre les médecins et l’Assurance maladie. A l’ordre du jour notamment : la revalorisation de la visite à domicile.
SOS MÉDECINS FRANCE avait demandé de prendre part à ces travaux sous un statut ad hoc permettant l’expertise sur ce sujet des médecins, qui pratiquent la visite à domicile 24h/24 et 7J/7, qui la connaissent et qui en savent la valeur médicale.
Le bureau de SOS MÉDECINS FRANCE réuni en urgence hier soir mardi 6 juillet, a pris acte du refus de la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam) de nous associer à ces réunions malgré l’invitation de la plupart des organisations syndicales. La Cnam fait le choix de nous proposer uniquement un « espace de dialogue », sans aucune précision de contenu.
Le Dr Jean-Christophe MASSERON, président de SOS MÉDECINS FRANCE déclare : « Alors que l’on parle de virage domiciliaire, que la visite a prouvé sa pertinence, évidemment pour les personnes âgées ou qui ne peuvent pas se déplacer mais aussi pour contrer la propagation des maladies contagieuses, nous aurons de plus en plus de mal à trouver des médecins volontaires pour effectuer des visites. Nous avons naïvement pensé avoir une place légitime dans ces négociations. »
Le bureau réuni hier a rappelé les demandes de la fédération :
- Augmenter de 10 euros les déplacements le soir et le week-end ;
- Passer à 70 euros la rémunération des visites complexes (personnes âgées, ALD…) pour tous les médecins.
Le bureau de SOS MÉDECINS demande que « l’espace de dialogue » proposé par la CNAM se tienne sans attendre, permette de travailler sur le projet d’avenant et de considérer ces demandes.
Les 1 300 médecins de SOS MÉDECINS se mobiliseront avec énergie si l’avenant qui est adopté conduit à des revalorisations excluant directement ou indirectement SOS MÉDECINS.